Le seul moment où le personnage de mes pas est à l’arrêt. Il n’est pas encore aux arrêts mais ce sont les policiers russes qui l’arrêtent dans la gare où il prendra le transsibérien. Dans l’imaginaire, les policiers russes ne sont pas des tendres. Dans la réalité non plus. en plus, cela se traduit pas milice. Ce mot ne sonne pas clair dans mes oreilles. Je n’en menais pas large, pour de vrai. Mon visa me sauvera. il y est écrit "invité par l’ambassadeur". En fait, j’étais invité par le lycée français, mais bon, ça a marché.
Dans le texte de cet extrait, on en connait la raison de l’arrestation. Dans le texte d’aujourd’hui, les éléments explicatifs ont été supprimés. ils donnaient une existence sociale au personnage. Pas utile, pas souhaité. on supposera seulement la raison de la libération, référence à l’actualité où il vaut mieux être occidental pour voyager tranquille.
c’est le premier essai avec un effet aussi... voyant. Bien plus simple à utiliser que l’effet des cadres de fenêtres (Essais d’extraits : une Jeanne ; dans les escalators du Métro ; Amsterdam). Ce site est pour essayer, alors allons-y. Nous verrons après le printemps pour finaliser les choix.
Philippe - le 21 décembre 2009