Je reviens sur mes pas.
Autant j’ai été déplacé, tant que j’en ai écrit « mes pas », autant je ne suis ni plus ni moins dépaysé aujourd’hui que dans une autre ville française.
Il est temps que « mes pas » deviennent réalité.
Je prends les réflexes. Je vais aussi vite que les moscovites ; je ne m’attends pas à ce que l’on me tienne la porte dans le métro. Je ne suis pas sûr de la tenir moi-même. Je perds mon latin. Je gère mieux l’habillement capable de s’adapter au chaud de l’intérieur et au froid de l’extérieur.
Je vais boire un Jack au Hard Rock café à la fin de la journée(deux « e » à coffee ?) On n’y trouve plus de tee-shirt en cyrillique. Que deviendra cet alphabet dans 200 ans ?
Au Macdo (because wifi free), un homme est étendu au sol. Le gardien est debout à côté de lui. Il engueule son ami pour qu’ils partent. Cela prendra une session de wifi pour qu’il se relève. Ils partent. J’ai envoyé mes mail. S’il retombe dehors, il aura froid. Peut-être même me faudra-t-il changer d’auxiliaire.
Elena lit « mes pas... ». A la deuxième page, elle voit une erreur d’orthographe : « alentour » est un substantif toujours au pluriel. Il lui faut un « s » et un article. Je loupe la liaison en « z ». Je le ferai dédicaçant l’article à Elena.
Emilia, la veille de mon départ pour la Russie, deux jours après son arrivée de Roumanie m’en signalait une autre : « que je fus » s’écrit : « Que je fusse ». En plus, je m’ajoute un son qui me sied, spaciba Emilia.
Ce doit être le seul subjonctif (à vérifier) et un des rares passés (ça, c’est déjà vérifié, merci Marie)
Je suis au théâtre. Je déchiffre mon billet (billiet) en russe. Il est plein de mots transparents. Je vous les transcrits : « tri siestriî » ; Anton P. Tchékov » ; et ma place est à « l’amphithéâtre ». « Tri Siestriï » : si vous n’avez pas trouvé, écrivez sur le site. J’’entends donc en VO la fameuse réplique : « moscou, Moscou, Moscou ».
J’ai loupé les « 4 jumelles « de Copi aux 4 saisons, Priviet Marie-Michelle et Grégory.
Philippe 22 mars 2009 Moscou
avec un webcam dans le metro