Jamais je ne fus autant addict au Macdo. Le wifi y est free. Alors, j’y suis. Le chocolat y est épais à la norme moscovite. L’expresso y est conforme à nos normes.
Voilà typiqument, le type de phrases bannies de mes pas captent le vent.
Pas de référence, ni possessif. Il y en a encore quelques unes Il y est question de la SNCF russe puis plus loin de la DDE russe qui place des ronds points sur le lac Baïkal. IL y a même un jugement car j’y vois une ironie.
Cela apporte un effet comique, peut-être bienvenu. Je questionne cet effet. Ne vaut-il pas mieux l’absence de référence et gagner encore dans ce personnage de narrateur, traversant, traversé, sans référence ni objectif.
A suivre.
Aujourd’hui, j’ai bu un cognac ukrainien avec un américain revenu dans le pays qu’il avait quitté à l’époque soviétique.
Hier, j’ai bu une vodka maison. C’est formellement déconseillé par tous les guides et même sûrement par les recommandations du ministère des Affaires étrangères. J’étais chez Elena, en confiance.
Maintenant, je bois une bière dans une cantine post-soviétique (images de Brejnev, grande tablées, serveuse en uniforme, une s’appelle Macha, elle est en chair) branchée (rock à fond, écran plasma, jeunesse,...).
3 filles et un garçons sont à la tablée à côté. Je les filme.
J’ai rendez-vous demain entre 17 et 18 heures avec des guitaristes de rue. Je leur ai demander de les filmer. Je leur ai promis un cadeau venu de France.
Da zaftra
Philippe Rousseau – 28 mars 2009