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Site de Taupes : lu sur un blog
une critique sur un blog

texte complet ici : http://littexpress.over-blog.net/article-philippe-rousseau-mes-pas-captent-le-vent-105076975.html

Philippe Rousseau est auteur, comédien, metteur en scène, directeur de la Compagnie Les Taupes Secrètes et professionnel associé de l’Université de Bordeaux 3.

Philippe-Rousseau-Passeport-pour-une-Russie.gif « Entre carnet et récit de voyage, Mes pas captent le vent présente le périple initiatique d’un homme en Russie, de Moscou au lac Baïkal. La découverte du monde conduit le personnage à la re-connaissance de lui-même. L’invitation au voyage mêle la densité du récit et la vivacité du carnet pour devenir œuvre théâtrale. De Rimbaud à Bashung, l’auteur se place dans une filiation à de nombreux poètes. »

Cette pièce, jouée en décembre au TNT de Bordeaux est en fait la traduction scénique du livre de Philippe Rousseau, Passeport pour une Russie, publié aux éditions Elytis :

« Visas De Moscou au lac Baïkal en passant par Irkoutsk, en avion, en « mâche route », en transsibérien, en bus, en métro ou à pied, Mes pas captent le vent conte le voyage initiatique d’un homme en Russie. Entre vide, vertige et contemplation, le narrateur hésite, doute, rencontre, reçoit. Il marche. Que cherche-t-il ? Quels sont ses manques ? Où ses pas le mèneront-ils ? Jehanne ? Esprit et corps grands ouverts, il avance... »

Dans ce spectacle hypnotique, point de décor. Pas de superflu. Juste lui, Philippe Rousseau et un guitariste, Manu Deligne. Les piliers et la froideur de la salle du TNT, nous les oublions dès les premiers mots. Une meringue, la neige, la douceur et la découverte.

Il n’y a rien et pourtant on voit, on sent, on est transporté.

Philippe Rousseau grâce à ses mots, à ses vers et à la présence de son corps nous fait voyager en Russie. On le rejoint sur le lac Baïkal lorsqu’il s’est perdu. On sourit des découvertes qu’il fait, de son cheminement à travers ce pays si différent du nôtre.

Le Transsibérien nous semble familier, on sent l’homme qui pue et le froid mordant nous surprend.

La guitare et la voix ne font qu’un, on regarde partout même s’il n’y a rien. On retient sa respiration puis on relâche la tension.

Le texte de Philippe Rousseau est beau, poétique, d’une grande qualité et parsemé de références à Blaise Cendrars.

Il me semble qu’avoir lu le livre (richement illustré des photos de l’auteur) avant de voir la pièce aide à voir les choses et les lieux. Sur le moment, la pièce ne m’a pas vraiment marquée, elle m’a menée vers ces contrées inconnues. C’est après que j’ai pris conscience de ce qui s’était passé, de cette sensibilité et de cette force que Philippe Rousseau avait transmises à son public.

Julie, AS Éd.-Lib.

Voir en ligne http://littexpress.over-blog.net/article-philippe-rousseau-mes-pas-captent-le-vent-105076975.html