Philippe, très belle soirée mardi soir au TNT. Tu m’as, tu nous a embarqués ... En Russie, là-bas, loin, ailleurs, la vie, les autres, l’amour, la mort, amor doloroso. Le public était silencieux et grave souvent, rires et sourires parfois, sur tes pas. C’est ce que j’ai senti. La façon que tu as de donner ton texte le met bien en valeur, comme la musique, qui favorise l’immersion et la transmission des émotions (superbe la musique : est-ce également une création ? Il m’a semblé connaître l’air qui introduit chaque étape du voyage). L’ “ar.ti.cu.la.tion” des mots plombe un peu la poésie du récit, mais elle permet en revanche de mettre l’accent sur le texte, qui recèle pas mal de trésors. Il y a des passages que j’ai découverts mardi, des moments que je m’imaginais doux, que tu a donnés fort. Il y a aussi des passages qui n’y étaient plus ou que je n’ai pas entendus. Re-découverte. Et puis il y a le lieu, le TNT. Il se marie tellement bien avec l’univers et la charpente du récit : espace, solitude, mais aussi verticales, horizontales (mystère mystère). Pilier lumineux au fond de la scène. Et le costume ? Trop chaud ? J’ai lu que tu n’étais pas satisfait de ta précédente création. Je ne la connais pas, mais je me demande si on peut être totalement satisfait des projets que l’on porte. Moi jamais en tout cas. J’ai lu aussi que ce projet-là avait suscité échanges, rencontres et séances de travail avec de nombreux artistes, des lycéens ... Beau projet. Repeat after me : it’s wonderful (je sais que ton ego est humble et confiant, mais bon, ça ne peut pas faire de mal). Bise et à bientôt, myriam (le 14 décembre 2011)
bonjour, un petit écho du spectacle, j’ai beaucoup apprécié votre poésie et votre jeu. j’ai trouvé intéressant que vous laissiez à disposition vos albums photos qui m’ont permis de visualiser et de partir là-bas avec vous. la scénographie m’a également beaucoup plu paraissant simple mais c’est ce qui a fait qu’elle a permis de mettre en lumière les émotions et cest ce qui a rendu le récit pur et vrai bref vous semblez avoir réussi à faire de ce chemin parfois sinueux un spectacle ressourçant et qui j’espère vous aura permis de vous ressourcer. à bientôt merci pour ce beau voyage. natacha (le 15 décembre 2011)
Merci , et bravo pour ta performance. Tes pas dans le vent une ballade voyage qui fait du bien par les temps qui courent. On devrait mettre les financiers, les traders sur tes pas, nomades, tous, leur réapprendrait la vraie vie ! Amitiés, Josiane (le 19/12/2011)
C’était la première fois que j’entendais une pièce ou j’ai pu me sentir transporter dans un autre univers sans réfléchir. Cette pièce fait appel aux sensations, elle nous fait nous ouvrir et nous transporte en Russie par vos paroles. Dommage que les lycéens du haut est gâché la moitié de ce spectacle éblouissant si non j’aurais été totalement transporté du début à la fin. Emmanuelle Monferran (21/12/2012)
Nous sommes venus de CAMBLANES ET MEYNAC (association Handivillage, foyer Clary), et nous avons eu le plaisir de découvrir, et d’assister, à la représentation de la pièce "Mes pas captent le vent" de Philippe ROUSSEAU, auteur/interprète. En fait nous y sommes arrivés par les coulisses. D’abord , nous étions présents à une complète répétition. Ce qui nous a permis de visiter le T.N.T., puis de voir le travail de toute la troupe. Enfin, nous avons pu communiquer avec eux. Donc bien conditionnés, nous avons pu apprécier le spectacle avec encore plus d’intérêt. Soirée formidable que nous recommandons à tout/e curieux du travail de l’art. Je dis bien "ART CONTEMPORAIN ", et non "con temporain ", comme pourraient dire de soi-disant bien-pensants (il n’y a qu’eux qui se targuent d’être ainsi). En ce qui nous concerne, encore merci à toute la troupe, à leur chaleureux accueil, et bravo pour cette création.
Voilà le texte que nous a inspiré l’œuvre "Mes pas captent le vent".
"T’ES PAS CAP " a été captivant et a été capable, sous la direction du CAPITAINE ROUSSEAU, de nous mener jusqu’au CAPITOLE. Il a eu la capacité de nous faire sentir les "DELICES DE CAPOUE", tel le caporal à l’odeur caprine.
Cette capucinade a capté notre sagacité capillaire, et nous a fait atteindre le CAPRICORNE.
Point de capon, ni de capitulation et encore moins de caprices. Avec le capodastre bien placé sur le manche de la guitare, sans capoter, cette pièce/théâtre/voyage nous a fait doubler le Cap HORN des sédentaires. Nous avons "aspiré" une "voyage attittude", et capturé "l’être capital" en sirotant notre capuccino.
Il a été triste de remettre la capuche de notre capeline, et de quitter le T.N.T. Derrière le capot de notre capucine : ce n’etait pas la même qualité de "voyage".
Annie Léouffre et Patrice Burnez le 6/01/2012