Warning: ob_start() [ref.outcontrol]: output handler 'ob_gzhandler' cannot be used after 'URL-Rewriter' in /home/tsaaajgk/www/ecrire/inc_version.php on line 403
Site de Taupes : commentaires de lecteurs
Accueil du site // Répertoire // Mes pas captent le vent // Ils ont dit // commentaires de lecteurs

Merci pour votre livre. Je l’ai avalé dimanche soir et c’était un vrai plaisir. Quel style, quel voyage ! Nos conversations me sont revenues en mémoire en lisant votre livre …Moscou, le Lac Baïkal, le fait de marcher sur l’eau, le reflet des étoiles dans la glace, les points cardinaux, les pertes de repère dans l’espace et le temps et vos « états de consciences modifiés »… Quand on ouvre ce petit livre, on a l’impression d’avoir un grand grimoire entre les mains. l’écriture est magiquement chamanique. Après avoir ouvert la « porte de la devanture » je suis entrée dans un monde magique de poésie, d’imaginaire autour des mots, toujours justes, sans jugement, un tourbillon d’émotions et de beauté. En parcourant les mots et les images, les pas du voyageur sur le goudron sont devenus les étoiles qui reflètent dans la glace, le voyage en Russie s’est étendu au voyage au cœur de votre esprit voyageant au moment présent hors de l’espace et du temps. On voit les paysages, on sent les parfums, notre bouche s’éveille, on entend les bruits et on ressent vos pas et le froid (Le sourire au visage, j’ai eu cette idée folle à un moment d’avoir un espace entre les dents). A chaque page tournée, on a l’impression d’entrer un peu plus dans votre intimité, dans vos pensées, vos désirs d’avec le Russie. On oscille avec vous entre le vide, le vertige et la contemplation. Le rythme est agréable, envoutant. Que vos pas captent le vent encore longtemps….

Angélique Rambaud (janvier 2011

Je tiens à saluer chaleureusement le texte que j’ai lu pendant les vacances et qui m’a véritablement transporté. Après la 1ère découverte lors de l’extrait du 18 novembre [1], la lecture du texte entier m’a vraiment enthousiasmé, me replongeant parfois dans ma minime connaissance de ce pays (10 jours de mon existence passés dans ce pays, cela reste très maigre).

Pierre Miglioretti (nov 2010)

merci !! Surtout j’ai aimé neige—neijnaia Jeanna, Bravo !!!! Et le musicien est super !

Elena (la traductrice du texte suite à la vision des vidéos sur le net)

Avant que le travail et tout le reste ne m’emportent complètement, un mot. Pour te dire que j’ai beaucoup aimé ton livre. Ton texte (Mes pas captent le vent – [passeport pour la Russie]). C’est beau, bon, complexe et jubilatoire. Un peu dur aussi parfois. Y a t-il un “Philippe Rousseau pour les nuls” inscrit dans tes projets éditoriaux ? Car inculte que je suis – j’avoue n’avoir jamais lu Blaise Cendrars –, mon trousseau de clés est un peu riquiqui pour cerner tous les contours de l’œuvre. Mais bon, c’est pas bien grave : des mots qui claquent, des phrases courtes, un texte ciselé, et plein d’émotion pour moi toute seule. C’est génial. In the mood for lire encore des poèmes. Et puis ton texte a un fort goût de reviens-y. Celui de l’artiste que tu découvres au détour d’un chemin et qui te nourrit pour longtemps) : on pourrait peut-être prévoir des actes d’engagement. In the mood for life. Au jour le jour. Une critique sur la forme du bouquin ? Hypermétrope, astigmate, et depuis peu presbyte, j’ai eu du mal, le soir à la chandelle, à lire les notes de bas de page et quelques lignes sous des visuels parfois trop foncés. Un détail. Sinon, les photos apportent un plus au texte. Le carnet de voyage est bien restitué. Myriam Boiroux (14 novembre 2011)

Bonjour monsieur Rousseau,

Je vous écris car j’ai lu récemment votre livre "Passeport pour une Russie, Mes pas captent le vent". J’aime beaucoup les carnets de voyage et je ne connaissais pas cette collection, pourtant locale. J’ai bien aimé ce livre où la fragmentation en chapitres n’entrave jamais la souplesse du discours poétique. J’ai particulièrement trouvé très fine et subtilement ménagée l’ouverture à la langue de l’autre et la navigation en territoire linguistique inconnu, comme si le flottement de l’écriture avouait sereinement une sorte de trouble dénué de peur face à l’inconnu. Comme si finalement le décryptage culturel qui émerge parfois de l’écriture importait peu face au plaisir de l’immersion plus ou moins contrôlée dans des lieux que le narrateur ne cherche jamais à maîtriser. J’ai bien aimé l’humilité de cette plume qui choisit de recréer le bonheur du trouble plutôt que d’épuiser la réalité des choses. J’émets seulement quelques réserves sur certains passages qui semblent résulter de contraintes littéraires, et qui me gênent un peu précisément parce qu’on y sent trop le jeu littéraire. J’ai regretté par exemple certains passages rimés alors que la plume est bien plus savoureuse en prose tout à fait libre. On a parfois l’impression que l’écriture cherche à se raccrocher à quelque chose d’extérieur qui la fait dévier de son rythme et de sa mesure propres, alors que lorsqu’elle suit son pas, ça marche tout seul.

Si vous êtes toujours en contact avec votre éditeur, vous pourrez lui dire que le travail d’édition est vraiment remarquable. J’ai rarement eu entre les mains un livre aussi agréable à feuilleter. Tout est excellent, la qualité du papier, le format, les couleurs, le travail de montage des images, le graphisme, c’est vraiment impeccable.

Sur ce, je vous souhaite de bons moments de théâtre au TNT.

Chloé Money le 29 novembre

notes:

[1] (sortie publique d’une résidence de recherche à l’université de Bordeaux3)